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minuit dans le bain

13 décembre 2011

En fuite...

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Coché quitta la France, direction l'Amérique, un coin perdu du Texas, à la frontiére mexicaine.
Il ne se sentait pas meurtrier, juste haineux, une haine qui le prenait aux tripes et qu'il devait extirper en tuant le mal face à lui.
Justicier sans morale, une pierre brute à polir...
Il se fit oublier, barman dans un bar à cow-boy et ou se retrouvait tous les crazy men du coin.
C'est là qu'il rencontra Ligeia, un regard vert glacé pour une blonde à damner un saint.
Elle vivait avec un biker, tatoué, bandana de pirate autour de la tête et petit bouc au coin du menton.
L'homme était une force de la nature, un peu brut de coffrage. Coché sentit de suite, qu'il ne l'aimait pas, il s'en moquait bien, mais ne pouvait s'empêcher de laisser trainer ses yeux pour la blonde bien trop ravissante et belle pour la laisser au butor tatoué.
Ses formes rondes, ses seins qu'on devinait sous la dentelle d'un soutien-gorge blanc qu'elle laissait apparaitre avec une belle impudeur, ses fesses qu'il avait envie de saisir à pleine mains dans son jean en cuir noir.
Pourtant Coché aurait du regarder Olli, le tatoué et ses yeux jaunes qui virérent au rouge sanguin, quand il surprit le regard appuyé du jeune francais sur le corps de sa compagne.
Oui Coché, aurait dû se méfier...

Il fit aussi connaissance du Bourbon Kid avec qui il sympathisa et avec qui il apprit tant et tant de choses qui lallaient lui servir tout au long de ses aventures.
Il rencontra aussi Machete, El Mariachi qui lui apprirent l'art du couteau et l'art de la guitare...
Les jours, les semaines, les mois, les années bientôt passérent à regarder le temps vivre, il était comme endormi, en phase d'apprentissage.
La sorciére des bois accompagnait ses nuits, jeune femme brune au sourire enjoleur et à la pipe toute aussi caline.
Cette derniére lui donnait tout le plaisir qu'il désirait et il était trés gourmand.
Il l'avait découvert un aprés-midi devant un immense drugstore, un café, un passage dans une boutique de sous-vétements et il l'emmena hors de la ville dans son pick-up noir.
La sorciére, il le découvrit plus tard, se laissa déshabiller, nue sur le siége passager, ses petits seins tendus et la bouche affamée.
Il remarqua alors ce joli grain de beauté, qui ornait le haut de sa fesse gauche et qui rendrait ce cul reconnaissable entre tous.
Il adorait la baiser dans un hotel de la ville, et l'entendre jouir avec cet accent indéfinissable qui a rendait si magique à ses yeux.
Elle aimait s'habiller court et très souvent sans rien dessous, ce qui lui facilitait bien les choses,il faut le reconnaitre.
La sorciére habitait dans les bois, personne n'allait vers chez elle, les rumeurs couraient bon train dans la région quand aux sortiléges qui régnaient dans ces lieux.
Lui s'en foutait, pourtant il aurait du se méfier...

 


Jacques Higelin - Champagne -

 

 

 

 

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5 décembre 2011

Coché...

 

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Coché rentra dans le bar, ambiance festive, du monde jusqu'aux cintres, électricité a tous les étages.
Il retrouva son frére et quelques amis, dans le fond du bar, à l'angle du comptoir.
C'était un soir d'août, Coché affichait sa silhouette musclée, son métre 90 et son sourire ravageur aux dents si blanches.
Sa chevelure blonde et bouclée ondulée sous la lumiére crue du bar.
Coché ne prenait pas garde à ce grand brun, aux cheveux ras et à l'oeil torve, qui venait de rentrer et de s'installer à quelques pas de lui.
Les mouvements de foule était de plus en plus rapide et important.

Coché jouait avec les vagues de la marée humaine, comme avec les vagues de l'océan, lorsqu'il surfait sur les spots locaux.
Il ne fit pas plus attention à cet éniéme mouvement qui le projeta contre le brun qui serrait les poings depuis quelques minutes.
Le poing de l'abruti l'atteignit en pleine bouche, immédiatement le sang afflua entre ses lévres et il cracha dans sa main, deux de ses dents de devant.
Sonné par le coup de poing innatendu, il ne réagit pas quand le brun, qui s'appelait Bordach l'apostropha haineusement
"Je t'ai cassé ton sourire de tapette, la blonde, attends je vais t'éteindre la lumiére"
Il s'apprêtait à lui asséner un nouveau coup de poing en pleine tempe, alors que Coché etait toujours groggy, la bouche ensanglantée, mais à ce moment là, son frére jaillit par dessus lui et se jeta sur le Bordach tête en avant.
Le nez de l'agresseur craqua sous l'impact.

Aussitôt ce fut la curée, des dizaines d'hommes rentrérent dans la bagarre, les coups volaient durs, haineux, l'electricité qui remplissait le bar depuis le début de la soirée avait allumé son feu.
Coché qui avait récupéré, allongeait son bras droit sur des nez, des pommettes...
Soudain il se retrouva face à Bordach, l'autre vit la haine et le no limit dans les yeux du vengeur blond, il sut qu'il avait fait une erreur de s'attaquer à lui.

Coché se jeta sur lui, emprisonna son visage entre son bras et moulina une série de crochets pleine face avec son autre main.
Puis son genoux frappa, la bouche de Bordach, son nez déjà cassé.
L'autre tomba au sol, il le shoota une premiére fois, avant qu'on lui saute dessus.
Coché mit ses deux assaillants hors d'état de nuire en deux  ou trois coups de poings, quand il se retourna pour reprendre la correction sur Bordach, celui ci avait disparu.

La bagarre s'arrêta comme elle, avait commencer, les pêcheurs et les montagnards repartirent chacun dans leurs coins, Coché et ses amis sortirent dehors, mais la nuit avait retrouvé son calme.
Coché le visage ensanglanté, edenté, partit se nettoyer le visage et à la recherche d'un anti douleur.
En effet ses dents cassés lui faisait affreusement mal.
Il quitta ses amis, pour trouver de quoi l'apaiser.

Au détour d'une rue, aprés avoir trouvé une aspirine pour seule médication, il la rencontra, alors qu'elle était importunée par deux hommes, qui n'insistérent pas quand il les regarda, sa chemise blanche couverte de sang et son regard bleu-vert aussi sombre qu'un ocean en plein hiver les en dissuada.
Il n'avait pas revu Jokina depuis quatre ou cinq ans, elle devait avoir son age à un an prés, autour des dix-huit, dix-neuf ans.
Elle était devenue une superbe brune aux yeux noisettes, grande avec ce regard toujours aussi mystérieux.
Ils s'assirent plus loin sur un banc, à l'abri dans un parc.

Ils se racontérent leur vie d'alors, Coché fit connaissance avec son mysticisme, sa foi en Dieu et les mains de Jokina qui prirent les siennes.
Coché avait toujours eu l'art de dire un minimum de choses sur lui, tout en laissant l'impression qu'il en avait dit des milliers.
Ou alors c'était lui qui croyait qu'il laissait cette impression, sans en avoir la moindre certitude.
Jokina se sentait en sécurité avec ce beau blond, qui l'avait toujours fait craquer, quand elle le croisait dans les couloirs du bahut.
Il avait, même le visage tuméfié, et deux dents en moins, un charme absolu, une beauté superbe.

Ce fut Coché qui l'embrassa le premier, malgré la douleur dans sa bouche.
La langue de Jokina caressa ses lévres machées et goûta doucement à sa bouche.
Elle aima ce goût de sang qui remplissait la bouche de Coché.
Coché caressa ses seins sous le fin tee-shirt, dégrafant aisément son soutien-gorge, qu'il retira.
Il l'allongea sur le banc, restant au-dessus d'elle, plantant ses yeux miroirs dans les siens.

Mais soudain la pluie tomba forte, trés forte.
C'était une pluie d'été, brusque, intense.
Ils se repliérent vers la ville, trempés jusqu'aux os.
Les seins nus de Jokina pointaient sous le tee-shirt en totale transparence.
Serrés contre un mur, Jokina serrant son bras lui glissa,
" Je veux, devant dieu, que tu sois le premier..."
Coché lui sourit et embrassa son visage aux larmes de pluie.

Il lui dit alors, 
" Je pars avertir mon frére que je ne rentrerais pas avec lui ce soir et je reviens"
Ils échangérent un dernier baiser, avant qu'il ne parte en courant dans les rues de la ville.
Elle l'attendait sous un kiosque à musique.
Elle l'attendit toute la nuit
Elle l'attend encore aujourd'hui... 15 ans plus tard !!!
Elle l'attend dans ce couvent au creux de la montagne...
Elle l'attend surtout quand revient le mois d'août...

Coché, ne retrouva pas son frére
Du moins, pas cette nuit là
Coché croisa Bordach et trois de ses amis 
Des quatre aucun ne pu raconter la douleur des coups de Coché, ce soir là
Les quatre hommes étaient raides, pour le compte, la langue arrachée et chacun de leurs doigts retournés.
Coché fût obligé de s'enfuir...
Coché cette nuit là, devint l'homme le plus recherché du pays...
Ainsi naquit la légende de Coché... 

 

A suivre... 

 


Rolling Stones - Under My Thumb

 

 

 

 

29 novembre 2011

Dirty Tapioca...

deep-spot

 

Charly et sa jolie petite femme, sont sortis au Tapioca
Assis sagement à une table, ils boivent un mojito, en parlant de tout et surtout de rien...
Charly aime bien parler de rien, ça le rassure !!!
Et puis Charly aime bien se plaindre, de tout, du boulot surtout et de la connerie de son chef, à moins que ce soit la sienne qui déteigne... Qui sait ???
Pourtant il est gentil Charly, prévenant, amoureux de sa petite femme, prêt à tout pour lui faire plaisir...

Y a du monde au Tapioca ce soir, le bar rassemble tout ce que cette petite ville du sud peut rassembler comme ordures, bons à rien et aventuriers en tout genre...
Y a ce beau brun, à la taille fine qui invite sa femme à Charly, elle a envie de danser la dame, elle à en marre d'écouter le Charly et son vocabulaire de 30 mots...
Mais Charly l'es jaloux, l'aime pas qu'on invite sa femme à danser, et que l'autre brun, il la serre de si prés, il serre les poings le Charly

C'est vrai qu'elle a un enculé de beau p'tit cul, sa femme à Charly...
Y a bien un centaines de paires d'yeux fixés sur ces fesses à la brunette incendiaire...
Alors Charly, il boit trop, trop de mojito et il parle plus le Charly dans le
dirty Tapioca
Il voit sa femme qui tourne, rit dans les bras de ce gars à la taille de guépe
Alors, il se léve le Charly, le rictus de la haine jalouse sur ses lévres serrées
Et il frappe Charly... 

Il a fait bingo Charly, le beau brun il l'a fracassé, le plus beau coup de boule de sa vie
Il sourit Charly, vainqueur par KO !!!
Dommage que j'ai pas mes chaussures de sécurité, pensa t-il quand il envoya deux grands coups de pompes au danseur déglingué...
Il se retourna le Charly, mal lui en pris, le poing américain l'envoya tutoyer les étoiles en déchirant sa bouche qui cracha deux ou trois dents rouge de sang

Il se reveilla longtemps aprés le Charly, mal partout, au coin d'une rue...
Il resta longtemps couché à même le sol, sombre cauchemar
Dirty tapioca !!!
Il se leva, les côtes en miettes, le visage tuméfié, pieds nus dans le froid
Son téléphone sonna, mms de merde...

Il vit, il la vit, chez eux, elle, sa femme, nue...
Son cul, au tatouage si reconnaissable, enfilé par votre serviteur
Il regarda son visage jouir, hurler son orgasme
Envie de vomir le Charly, les côtes lui rappelérent l'insoutenable; il s'évanouit à nouveau...
Le Tapioca fermait, les employés montérent dans le gros 4X4 noir et démarrérent en trombe, trop vite pour qu'ils apercoivent le corps couchés sur l'asphalte, ils roulérent sans s'arrêter

Charly oublia tout et ne sentit plus de douleurs, elle lui était revenu...
Elle, au même instant, jouait un trio aux saveurs épicées
Elle ne voulait être, qu'un orifice, un puit inf-amant de jouissance 
Devenir sa femme, sa pute, sa chienne, son âme, son double
Dirty Tapioca...

Librement inspiré par des films comme Machete, Pulp fiction, Deseperado, une nuit en enfer et aussi par "Le livre sans nom" 

 


Antonio Banderas & Los Lobos - Cancion Del Mariachi (Desperado Soundtrack / HD) Mu©o

 

28 novembre 2011

Chez Charly...

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Chez Charly, il y a des bois, beaucoup de bois, enfin tout autour de chez lui...
Chez Charly, il y a sa mére, surtout sa mére, vieille bavarde à la face tordue...
Chez Charly, il y a Charly, sa gueule de caporal de base et téléfoot...
Chez Charly, il y a surtout sa femme, sa femme est son joli petit cul...

Chez Charly, il y a sa piscine et sa femme qui se baigne nue... 
Chez Charly, il y a toujours la face crayeuse de sa mére, qui parle et parle...
Chez Charly, il y a ses souvenirs d'armée et ses idées de sniper...
Chez Charly, il y a aussi sa femme, la cuisse légére et le sourire coquin... 

Chez Charly, il y fait bon, quand il s'en va...
Chez Charly, il n' y a plus la vieille pie bavarde, repartie dans ses montagnes...
Chez Charly, il y a un canapé, un vieux canapé rouge...
Chez Charly, il y a sa femme, qu adore se faire levreté sur ce bon vieux canapé rouge...

Chez Charly, Il y a les cris de sa femme, quand elle se lâche avec moi...
Chez Charly, il y a sa femme, sa petite brune qui suce à s'en brûler les lèvres... 
Chez Charly, il y a cette maîtresse, qui invente le sexe chaque fois avec moi
Chez Charly, il y a sa femme, ma femme de l'ombre, libertine dévoilée...

Chez Charly, quand midi sonne, madame se fait défoncer, le cul enjoué
Chez Charly, quand l'horloge régle 14 heures, la maîtresse de maison tutoie les anges...
Chez Charly, quand la récré approche la nuit, madame enfile ses dentelles ou les retire...
Chez Charly, quand la nuit joue les marchands de sable, sa femme sort de l'ombre et rejoint ma lumiére...

Chez Charly, les désirs ne sont que ceux qu'on rangent au fond de la bibliothéque...
Chez Charly, il y a sa femme qui s'offre, qui offre, propose et dispose...
Chez Charly, il y a des rires, des larmes, du sexe, du sexe et encore du sexe, mais il l'ignore...
Chez Charly, il y a même parfois des idées ou il reste de la place pour le copain qui passe...

Chez Charly, il y a elle, juste elle... 

 


Rihanna SM 'S&M' S&M Remix (Handyman Feat Dj Amor Mix)

 

 

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